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Le ministère coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie annonçait vouloir s’emparer de plus de 80% du marché de la construction navale de prochaine génération.
6,25 milliards d’euros seront investis sur une période de 5 ans pour assurer une position de leader mondial en matière de conception de navires, de technologies et d’innovation maritime de décarbonation.
Ces cinq dernières années, les chantiers coréens ont remporté des commandes pour une valeur de 32 milliards de dollars, contre, 9,4 milliards de dollars pour les chantiers européens (EU-27 + Norvège + UK).
Les concurrents coréens bénéficient de mécanisme et leviers créant des distorsions de marchés, en défaveurs de la construction navale européenne. Un chantier comme DSME ne bénéficie pas moins de neufs leviers.
Le GICAN est préoccupé à plusieurs titres :
- Les conditions d’aides sud-coréennes créent une situation de concurrence déloyale avérée
- L’intégration de la Corée du Sud comme partenaire Horizon Europe représente une menace supplémentaire pour la sécurité de notre savoir-faire et de nos technologies. L’UE financera ainsi le développement technologique sud-coréen, et de ce fait, sa compétitivité.
- Une véritable stratégie industrielle maritime européenne doit être rapidement mise en œuvre.