Les drones maritime & les solutions autonomes

La déclinaison maritime des drones aériens permet des moyens d’intervention, de surveillance et de connaissance de l’environnement. Les applications de surveillance et de sécurité maritime (pollution, faune marine, activités légales, souveraineté) sont d’ores et déjà d’actualité, se développent des capacités d’inspection des infrastructures offshore, d’une logistique maritime d’urgence et de secours en mer. Cette catégorie regroupe des drones aéronautiques avec des capteurs utiles, ou des systèmes de ballons libres ou captifs.

Le développement des drones et l’augmentation de l’autonomie des navires visent à obtenir des plateformes plus intelligentes, performantes et économes, pour remplir des missions actuellement accomplies par des navires habités, ou de nouvelles missions permises par ces nouvelles capacités. La disponibilité opérationnelle, le coût d’exploitation réduit, la réduction de l’empreinte environnementale, la diminution du risque pour les équipages, et la possibilité de multiplier les capteurs des opérations sont les principaux moteurs du développement de ces produits et services. Dans cette catégories se trouvent donc les engins flottant et navigant en surface proposés par les industriels.

Les drones sous-marins concernent les plateformes n’ayant pas de lien physique avec la surface (véhicules autonomes et planeurs) et les robots sous-marins téléopérés.
Ces moyens d’intervention sous-marins constituent des plateformes de
collecte d’information, d’exploration et d’intervention dans les fonds marins.
Le développement de ces nouvelles capacités rend accessibles les grands fonds marins et suscite un intérêt scientifique, économique et sécuritaire.

L’autonomisation des plateformes concerne les systèmes propulsifs et les capacités de positionnement et navigation. Il s’agit aussi de toutes les technologies de gestion de flotte et de missions au travers des capacités de télé-opération et autonomie décisionnelle, de mise en oeuvre de passerelles dites du futur, et du maintien en condition opérationnelle par des technologies prédictives. L’enjeu est de gagner en autonomie pour chacun des sous-systèmes embarqués.

Il s’agit de proposer des solutions d’hébergement, de lancement et de récupération de ces systèmes, ainsi que de mettre en avant l’ensemble des défis qui se posent en matière de dispositifs d’expérimentation, de communication, de coordination, de contrôle et de commandement de ces systèmes. La prochaine révolution d’ores et déjà en marche repose sur la multiplication des plateformes mises en oeuvre, capables de travailler en essaim et en collaboration hétérogène et multi-milieux. Ces capacités ouvrent la possibilité de collecte et de traitement massifs de données et contribue à la digitalisation des espaces maritimes.